Grégory VROMAN, James Ensor, sous le masque de l’absurde
Conférencier depuis 2002, notamment auprès des associations d’amis des musées du Nord et du Pas-de-Calais, Grégory VROMAN enseigne l’histoire de l’art à l’Université catholique de Lille depuis 2009. Il préside, depuis 2016, l’Institut d’Art & d’Histoire après avoir été chargé de ses activités culturelles pendant trois ans. Il y donne également des cours d’histoire de l’art.
James Ensor, sous le masque de l’absurde
25 ans après la grande exposition qui marquait le cinquantenaire de la disparition du peintre, c’est un véritable festival Ensor que la Belgique a organisé en 2024, principalement à Bruxelles et à Ostende.
Né à Ostende en 1860, James Ensor va, dans un premier temps, être sensible au réalisme, à l’impressionnisme, au symbolisme, au japonisme et à la peinture des grands maîtres des Pays-Bas : cela faisait beaucoup. Toutefois, le peintre va s’émanciper presque totalement de ces influences premières pour créer une peinture tout à fait personnelle et à nulle autre pareille, qu’on pourrait être tenté d’apparenter à l’expressionnisme ou au surréalisme.
Lorsqu’il disparaît, en 1949, Ensor est un peintre reconnu et honoré. Aujourd’hui toutefois, et comme souvent lorsqu’on évoque un artiste, on a trop tendance à considérer une période limitée de sa production foisonnante, qui s’est étendue à la gravure et… à la musique ! M. Vroman évoquera pour nous les liens entre James Ensor et… Eugène Ysaÿe !